Fille de parents mélomanes, Gaëlle Solal découvre la guitare classique à l'âge de 5 ans et, l'année suivante, s'inscrit au Conservatoire de Marseille.

A 16 ans, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Il y a des rêves qui vous collent à la peau et ce carnet pour enfant dans lequel il est écrit : "Quand je serai grand je veux être danseur et musicien" peut en témoigner.

Après trois ans, il complète le CNSM avec le 1er Prix de Guitare à l'unanimité, le DFS avec mention et volonté multipliée.

Il participe à des concours internationaux en parallèle de son master à la Hochschule für Musik de Cologne.

En 1998, elle devient la première Française à remporter l'un des plus grands concours de guitare classique, le concours d'Alessandria.

Lauréate d'honneur de nombreuses fondations, elle a remporté douze prix dans des concours nationaux et internationaux.

Au début des années 2000, Gaëlle Solal s'installe en Andalousie où elle obtient un poste de professeure associée aux Conservatoires supérieurs de Cordoue et de Séville. En 2006, après dix ans avec le duo Astor, Gaëlle Solal reprend sa carrière solo, remportant le deuxième prix de la Guitar Foundation of America et se produisant sur des scènes prestigieuses dans plus de quarante pays.

En 2009, une escapade inattendue au Brésil donne un nouveau tournant à sa carrière.

A son retour, il abandonne l'enseignement pour se consacrer pleinement à son amour infini de la scène.

Plus attachée à la liberté qu'au dogme, elle passe en douceur du solo solennel en robe longue au duo clownesque Crazy Nails avec Boris Gaquere, de Bach aux Beatles ou de la musique contemporaine à la musique baroque.

Engagée et solidaire, Gaëlle Solal se bat pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare à travers l'association Guitar'Elles, dont elle est la fondatrice.

Elle vit à Bruxelles depuis 2011 et vient d'être nommée professeure invitée au Conservatoire Royal de Gand.